A propos du mazet Lebrun à Congénies

Qui, à Congénies, ne connaît le mazet Lebrun, ce lieu poétique où le temps semble s'être arrêté ?
Arrêté, le temps l'est bien depuis le décès de Daniel Lebrun et la promenade a perdu un peu de son charme car elle n'est plus agrémentée de l'incontournable conversation avec le sculpteur qui aimait à expliquer aux passants non pas son "travail" - il n'aimait pas ce mot pour qualifier son œuvre - mais le plaisir qu'il avait à sélectionner et à modeler les pierres de la garrigue.
Force est de constater que le charme des lieux n'agit pas de la même façon sur tous et que des vols et des dégradations commencent à se manifester.
Il faut donc se réjouir que la commune ait confié à l'association " Le Passe Muraille", spécialisée dans la mise en valeur du patrimoine,  la  mission de procéder à une étude de sauvegarde du site. M. Toussaint doit procéder à un inventaire et à un classement des sculptures.  En toute logique, notre association devra être associée à cette opération qui touche à l'un des éléments les plus originaux de notre patrimoine communal
Nous vous rappelons que les statues de Daniel Lebrun ont fait l'objet d'un article d'une page dans "Midi Libre" du 23 juillet 2002 et que le mazet figure parmi les balades de "La Gazette de Nîmes". Nous reviendrons dans un prochain article sur cette réalisation des plus étonnantes et également sur la fameuse "Cabane de verre" .

Comments

[Marion Lavabre]

Bonjour,

En tant qu'artiste je travaille actuellement sur un projet d'aménagement de la voie verte de la Communauté de Communes du Pays Sommièrois. Ma tâche consiste à créer des contenus multimédia visant à valoriser de manière sensible le petit patrimoine autour du tronçon de la voie verte Sommières - Calvisson.

Sur ce parcours je suis tombée sous le charme du Mazet Lebrun et j'aimerais faire une création sonore et visuelle autour de ce lieu.

Est-ce que vous pourriez m'orienter vers quelqu'un qui a bien connu Daniel Lebrun (un membre de sa famille ou un ami) et qui pourrait me parler de lui ?

Merci beaucoup,

Marion Lavabre