Les curés de Congénies des origines à la Révolution
Après la liste des pasteurs, voici celle des curés de Congénies dont on a pu retrouver la trace jusqu’à la Révolution française. (Source : Chanoine Goiffon, Paroisses de l’archiprêtré de Nîmes).
Le premier dont Goiffon donne le nom est Pierre Martin qui était curé d’une des deux paroisses de Congénies en 1247. Puis l’information manque jusqu’en 1609
XVIIème siècle :
Prévost était curé en 1609, Roussel en 1616 et Bardoguin en 1638.
Ce dernier est remplacé en 1647 par Jean Terrier, du diocèse de Saint-Flour et antérieurement curé de Générac. Puis nous trouvons :
Dumas ( ?- 1654)
Jean Aubert 1657
Ducros 1672
François Champourçin (1674-1675)
René Vallère (1675-1676), originaire du diocèse de Rodez
Paul-Pierre de Suchet (1676-1677), ancien curé de Calvisson
Etienne Ranchon (1677-1681), originaire du diocèse de Viviers
Barthélémy Armand (1682-1686)
Jacques Prade (1686 ; reste en fonctions un mois seulement)
Dominique Bressan, (1686 ; reste en fonctions quatre mois seulement), originaire du diocèse de Riez
XVIIIème siècle :
André Donnadieu (1686-1722)
Gaspard Joseph Darles (1722-1757) (1) Il s'agit du fameux curé Peyrot qui a pris ce pseudonyme pour signer ses fameuses requêtes au roi ...
Joseph Adam (1757-1765)
Simon Coste. Nommé en 1765, il prêta avec restrictions le serment à la Constitution civile du clergé. Considéré comme insermenté, il se cacha puis fuit en Italie. Rentré en France, il est «détenu dans la maison de réclusion du département». Infirme en 1803, il meurt en 1807.
Mathieu Céard, ancien curé de Saint-Amant de Sommières, fut curé constitutionnel de Congénies. Il renonça à ses fonctions le 11 germinal an III (31 mars 1794) et ne reconnut que le culte de la Raison.
L’église fut ensuite fermée au culte jusqu’au 18 thermidor an VIII (6 août 800), mais le service régulier n’y fut célébré qu'à partir de 1807, date de l’érection de Congénies en succursale.
La liste des curés des XIXème et XXème siècles est publiée par ailleurs.
1 - En 1745 le curé Peyrot, qui a laissé une œuvre littéraire naïve, signe une «Requete au Roy » comme curé de Congénies. Mais on ne trouve de trace de lui dans aucun dépôt d’archives. Sur ce point voir le bulletin «Congénies en Vaunage», numéros 3 et 4.

